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Labii

Coach capillaire

Salut, je m’appelle Labii. Je suis congolaise vivant en RDC.

D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours voulu des cheveux naturels (non traités chimiquement). Mais entre vouloir et pouvoir, il y a un grand gap.

Au primaire et au secondaire, je ne gardais pas les cheveux. Ma routine capillaire consistait à aller chez le coiffeur après un mois pour couper les cheveux comme j’ai étudié dans des écoles où les filles comme les garçons ne devaient pas avoir des cheveux de plus de 1 cm de longueur. A ce moment de ma vie, les cheveux n’ont jamais été un problème.

En entrant à l’université, je pouvais alors garder mes cheveux et mon choix était fait : pas de défrisage pour moi. Je voulais avoir un afro comme celui que j’avais vu sur les photos de lycée de ma mère. Très vite j’ai pu atteindre cet objectif. Mes cheveux étaient durs, difficiles à peigner, secs, ternes (sauf quand je mettais une pommade qui leur donner un peu de brillance). Comment te dire à quel point ils me rendaient la vie difficile. Je ne pouvais donc pas envisager de les garder en afro comme je voulais. Ma routine se limitait à porter de rajouts ou tissage pendant 1 mois, les enlever pour laver la tête puis remettre les rajouts ou le tissage (même si au final je faisais plus les tissages car c’est ma mère qui les faisait et elle le faisait avec douceur ; je n’avais pas mal ni pendant ni après la pause du tissage). J’ai cheminé comme cela pendant mes deux premières années d’université avec chaque fois des moments capillaires pénibles entre le peigne et mes cheveux durs, les rajouts trop serrés et douloureux, des heures et des heures assises pour le montage et le démontage des rajouts, etc. Fatigué des douleurs vécus à chaque moment de tressage, et des paroles plaintifs de mes coiffeuses sur la difficulté à tresser mes cheveux naturels, j’ai décidé au bout de 2 ans de naturel de défriser mes cheveux pour me faciliter un peu la vie capillaire. Nouvelle expérience frustrante !

Mon premier défrisage était très difficile. Mes cheveux « ne prenaient pas » après la première application du défrisant. Pour y remédier, mon coiffeur a décidé de me remettre une nouvelle couche de défrisant et de rallonger un peu plus que la normal le temps de pause. Devine la conséquence. Le défrisant m’a tellement brulé le cuir chevelu que jusqu’à présent j’en garde des cicatrices. Et le pire dans tout ça, c’est que les cheveux les cheveux n’été pas uniformément lisses. Une souffrance inutile. J’ai alors décidé que ce serait la première et la dernière fois. Mes amies m’ont alors consolé en me rassurant que le problème c’était seulement le coiffeur qui ne s’y connaissait pas apparemment.  On a alors décidé ensemble de tester d’autres coiffeurs qu’elles jugeaient plus expérimentés. Et là, mes cheveux prenaient quand même mieux mais les brulures du cuir chevelu persistaient. J’ai alors décider de ne plus me faire défriser les cheveux. Trouver d’autres astuces pour peigner mes cheveux sans douleur était impératif !

J’ai alors commencé à faire des recherches sur YouTube et tester ce qu’on proposait : l’eau de riz, banane, œuf, avocat, réhydratation chaque soir avec différentes méthodes les méthodes LOC et LCO, etc. A l’époque (en 2016) il n’y avait pas encore l’agitation chebe mais si ça existait j’aurais aussi testé tellement je voulais une solution. Et ça ne marchait pas pour moi ! Je ne comprenais pas pourquoi malgré le fait que j’appliquais les astuces trouvées sur YouTube je n’arrivais pas à obtenir les résultats des youtubeuses… Je me suis dit alors que c’est peut-être moi qui ne sais pas comment faire. J’ai alors commencé à aller au salon de coiffure pour qu’on me fasse des soins. Erreur ! les coiffeurs me créaient plus de chaos dans le cheveu (shampoing mal fait et avec des produits très détergent) et qui quand ils n’arrivaient plus à s’en sortir me sortait qu’il fallait mieux défriser.

Il fallait donc que je m’en sorte seule. Savoir où est ce que je ne faisais pas les choses comme il faut. J’ai alors pris des coachings en ligne. La première fois, on m’a arnaqué. Mais je n’ai pas arrêté. Je me suis inscrite à un autre coaching en ligne et là j’ai commencé à comprendre pourquoi tout ce que j’avais testé n’avais pas marché… je n’avais pas la bonne méthode. J’ai adopté la méthode que j’avais apprise et ma vie capillaire a changé. J’avais compris le fonctionnement et les besoins de mes cheveux et je pouvais enfin arrêter de vagabonder sur internet au hazard. Mes cheveux se sont transformés. Ils étaient plus brillants, doux, avec des jolies boucles et en plus, je pouvais les garder lâchés tout le temps sans souci.

J’ai commencé à recevoir plein des compliments et surtout des questionnements : c’est des vrais cheveux ? comment tu fais pour peigner ? comment tu fais pourqu’ils soient aussi souples ? et d’autres se limitaient juste à dire : « waou tu as une bonne génétique, tes cheveux sont magnifiques. Nous autres on n’a eu que des gougous (ce qui, dans le langage courant Bukavien, veut dire des cheveux qui ne poussent pas, peu dense, sans éclats et ce, quelque soit ce qu’on fait ». Alors, je commençais à répondre aux questions à chaque fois qu’on me les posait. Ça me prenait quelques minutes, et parfois ça me mettait en retard pour le boulot le matin mais après chaque échange j’éprouvais un tel sentiment de satisfaction d’avoir aidé un tant soit peu la personne dans sa relation avec ses cheveux. J’ai découvert que j’aimais parler cheveux… c’était devenu ce sujet sur lequel je peux parler encore et encore sans me fatiguer. A un certain moment, j’ai constaté que certaines questions revenaient. Alors j’ai décidé de créer des comptes sur les réseaux sociaux pour répondre à tout le monde une fois pour toute de sorte que quand une personne me poserait en chemin une question à laquelle j’ai déjà répondu, je puisse avoir un endroit où il peut trouver la réponse.

Mais quand je donnais des conseils, un questionnement au fond de moi persistait : est-ce que mes conseils marcheront pour tous les type des cheveux crépus ? il fallait que je maîtrise les particularités des autres types de cheveux pour donner des conseils spécifiques adaptés au type de cheveu que j’ai en face de moi. Je me suis alors inscrite à l’Ecole du Cheveu Texturé dans l’idée que quand je donnerais un conseil à quelqu’un que je sois prête à mettre ma main à couper que si elle fait ce que je lui demande ça marchera.

Et me voilà aujourd’hui coach capillaire. Mon ambition à travers l’accompagnement que je te propose est de t’aider à avoir une vie capillaire plus épanouie et à atteindre tes objectifs de beauté et de longueur de tes cheveux.

Email : Labii.kad35@gmail.com

Téléphone (WhatsApp uniquement) : +243822480537

Zone de prestation : je propose mes prestations en présentielle (à Bukavu) et en ligne (partout dans le monde).