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Hello girlz !

Vous ne le savez pas, mais avant de repasser au naturel, avant de quitter la Guadeloupe, j’adorais aller chez le coiffeur. Pas forcément très souvent (enfin, la fréquence variait en fonction des périodes) mais en tout cas c’était à  chaque fois un plaisir renouvelé. Les massages du crânes, les bons conseils, l’attention du (ou même des) coiffeurs pour analyser l’état de tes cheveux, pour te forcer à les couper tellement ils sont abîmés.. (non ce n’est pas de l’ironie, je suis tellement en manque de coiffeur depuis que je suis ici que même ça, ce sont de bons souvenirs!)

Anyway, donc passée ma première année, et l’austérité de ma vie d’étudiante bossant au McDo pour ne pas avoir à sélectionner les factures à payer, j’ai choisi la voie de l’apprentissage et (ô joie!) j’ai commencé à avoir un salaire, disons… entier. Et donc forcément, j’ai eu envie de retourner chez le coiffeur (maintenant que j’en avais les moyens). Sauf qu’entre-temps, ayant commencé à prendre grand soin de ma chevelure devenue aussi précieuse que l’or (j’exagère à peine), associé à ma méfiance de base envers les professionnel du cheveu « d’ici », la peur du coiffeur c’était installée à mon insu.

En prenant sur moi et en me concentrant sur le plaisir que j’avais à y aller, j’ai fini, au bout d’un an (!!) par tester  le salon Phytospécifique situé dans le 8e arrondissement de Paris. Déception. J’ai été choqué de la façon dont la coiffeuse à traité mon or (mes cheveux, si vous suivez). Imaginez que vous avez passé des mois  le dos courbé et les pieds mouillés dans tous les cours d’eau du monde, à vous briser la nuque et à vous bousiller les yeux au dessus de votre espèce de tamis cherchant à débusquer la précieuse poudre d’or. Et quand vous arriver fièrement dans votre famille avec votre pépite, un cousin bâtard s’en sert pour s’enlever la corne des pieds! Voilà, c’est exactement ce que j’ai ressenti. Bon ok, pas exactement, mais j’exagère à peine !

C’est donc avec beaucoup d’appréhension que plusieurs mois plus tard (le temps de m’en remettre) je me rends au salon Ethnicia les Halles pour un soin.

Je vous rassure tout de suite, je n’en suis pas ressorti traumatisée. Mais, parce qu’il y a toujours un mais … Bon je vous raconte !

– Déroulement de la séance

Ça commence très bien, le cadre est agréable, les coiffeuses attentionnées. On commence par un diagnostic capillaire, elle me questionne sur mes habitudes de soins, sur les problèmes que je rencontre avec mes cheveux, etc. Le diagnostic est censé lui permettre de m’aiguiller sur le type de soin à faire en fonction des besoins de mes cheveux. Elle a eu l’air un peu prise de court face à ma maîtrise de mes cheveux (oui je m’envoie des fleurs de temps en temps, aussi), qui n’ont, de fait, aucun problème spécifique mis à part quelques pointes un peu sèches, et m’a conseillé un soin hydratant (je crois, mes souvenirs sont flous sur la question).

Puis on descend au sous-sol pour le shampoing, un espace charmant qui vous exhorte à la relaxation, avec son plafond voûté et ses murs en pierre. L’expérience s’intensifie quand vous vous allongez (!!) pour votre shampoing dans un fauteuil massant. Oui, massant. C’est très efficace pour détendre la consommatrice stressée que je suis, sur le fait que l’inconnue qui lui lave les cheveux est en train de louper certaines zones de cranes, qui vont donc recommencer à gratter plus vite que les autres.  Je me relaxe.

On passe ensuite à l’application du soin. Elle me dis avec grand sérieux « quand on fait un soin ce qui compte ce n’est pas la quantité de produit mais la façon dont on le répartit ». Je comprend parfaitement qu’elle ne veuille pas gaspiller du produit, mais je trouve quand même qu’elle en prend trop peu pour ma tête (seulement 2 c-à-s), et qu’il n’y en à pas assez, je suis donc un peu stressée quand on passe à l’étape suivante.

Le démêlage. Il est évident qu’elle ne maîtrise pas la technique pour le démêlage des cheveux crépus (ne commence pas par les pointes, par exemple), mais elle y met énormément de bonne volonté, et y va très doucement, avec beaucoup de délicatesse. En plus elle était très jeune, et je me dis qu’elle apprendra sûrement au fil du temps.

Passage sous le casque (avec cellophane autour de la tête en prime). Environ 20 minutes.

Rinçage puis coiffure. Elle m’étire les cheveux au sèche-cheveux avec une grande délicatesse, comme elle en a le secret, raie par raie, en commençant par le bas et en remontant progressivement vers le sommet du crâne. On passe ensuite au lissage (à ma demande), et là, pareil, très délicate, elle prend son temps, même si mes pointes (réticentes se laisser lisser il est vrai) sont un peu négligées. Quoiqu’il en soit, il est plus de 20h (le salon ferme à 19h normalement) et malgré sa fatigue et son envie de rentrer chez elle (je le devine) elle reste très patiente.

Je ressors finalement du salon à presque 21h (j’étais arrivé vers 18h10), satisfaite malgré quelques couacs, et avec un chignon, pour préserver le lissage de l’humidité ambiante (figurez-vous que la bécasse que je suis s’est lissé les cheveux un jour de pluie -__-‘)

Un peu plus tard chez moi, chignon défait, j’essaye de maîtriser la bête (et c’est pas gagné…)


Et malgré le lissage, il me faut quand même étirer pour voir ma vraie longueur.

Je ne vous cache pas que j’ai beaucoup galéré pour entretenir ce lissage et me coiffer au quotidien. Certainement une question d’habitude, je n’avais pas eu les cheveux lisses depuis presque 3 ans, cette texture m’était complètement étrangère. Mais ça c’est une autre histoire, et ce sera en vidéo!

Stay stuned on my youtube channel, girlz !

Ciao

2 réponses

  1. salut camaelle,il est trop bien ton blog!!! je le trouve drole ton recit,en paticulier là où tu parles de la pluie.Je ne sais pas ,mais je ne fais plus du tout confiance aux coiffeuses depuis le jour où l’une d’entre elles m’a mis du wave sur les cheveux alors que je lui avais juste demandé de me couper les cheveux le jour de mon big chop,En retournant au naturel nous apprenons trop de choses et il y’a pleins de personnes qui se disent professionnels de la coiffure qui ne sauront jamais la moitié de ce que nous savons du cheveu.

    1. Hello, merci !
      Décidément, on arrêtera jamais d’entendre des histoire choquantes sur les coiffeurs face aux cheveux naturels !!! Et c’est vrai qu’avec ce genre de comportement, c’est très dur pour nous naturelles (et même parfois pour des non naturelles) de faire confiance à un coiffeur. Mais bon, je continues de croire que les choses évolueront..

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