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Il n’y a rien de pire, je pense, que du potentiel intact. Du potentiel gardé intact par peur (des autres, de soi, de l’échec, de la réussite, de l’inconfort).

Il n’y a rien de pire que de négliger son bonheur, sa joie, juste parce que… juste parce que.(Vous comprendrez que quand je parle de potentiel, je parle de potentiel de bonheur et d’épanouissement)

En fait je ne comprends pas exactement pourquoi la joie n’est pas la priorité absolue de tout le monde.

Il n’y a rien qui m’énerve plus qu’une personne insupportable avec les autres juste parce qu’elle est malheureuse : être grognon, ronchon tout le temps.

Être toujours négative, être toujours critique envers les autres et soi-même.

Ce n’est ni normal ni cool.

C’est chiant.

Et au-delà de mon propre désarroi face à ce comportement (qui a été le mien pendant des années), il y a aussi le fait que je pense qu’il n’y a rien de plus éloigné du beau, du divin.

Je ne crois pas en Dieu (au sens classique du terme), mais je crois au Divin.

Et je crois la Joie, c’est l’émotion la plus proche du divin.

Et je crois aussi que l’un des moyens les plus simples de trouver la joie, c’est d’être la plus fidèle à soi-même possible.

Vivre exactement la vie parfaite pour soi (quel que soit ce à quoi ça ressemble) et faire chaque jour les actions qui seront parfaites pour soi.

Même quand c’est difficile.

Même quand c’est inconfortable.

Si on veut se sentir belle et se sentir bien dans sa peau, c’est source de grande joie que de faire les changements qui s’imposent.

Même si c’est difficile et inconfortable (et même carrément chiant)(comme se mettre à courir, comme apprendre à se maquiller, comme apprendre à prendre soin de ses cheveux, comme passer 3h à faire un soin le week-end, comme se démaquiller tous les soirs, comme manger des brocolis)(c’est chiant, mais c’est joyeux)(tu vois ce que je veux dire ?)(tu réalises que j’adore les parenthèses ?)

Mes pensées m’amènent à écrire sur la joie pour plusieurs raisons :

D’abord parce que mon intuition le veut (ça fait des semaines que je dois écrire sur la joie)

Ensuite parce qu’aujourd’hui 2 transporteurs m’ont amené des colis et ils étaient légers, joyeux, agréables.

Et depuis que je suis à Limoges, je suis entourée de ça : des gens heureux au travail.

Même en plein rush à midi, la nana de la boulangerie est agréable et souriante.

Même au milieu de ce que je suis sûre est une journée chargée de livraison, le livreur est charmant.

Même au milieu d’une conjoncture difficile, le chauffeur de taxi exprime sa joie et son bonheur (genre littéralement : « je suis tellement heureux! »)

Depuis que je suis ici, en plus de me délecter de MA joie, je me délecte de celle des autres.

Et qu’est-ce que ça fait du bien !

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