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50 ans et bien conservées : rester sexy pour rester visible ?

L’autre jour, je lisais un article de blog de (@penséebycaro à propos d’un auteur français qui a affirmé dans les médias qu’il ne pouvait pas s’imaginer coucher avec une femme de son âge (50 ans), et qu’elles étaient invisibles pour lui.

I N V I S I B L E S

La blogueuse, approchant elle-même la cinquantaine, réagissait par rapport aux réponses faites à ce monsieur qui consistaient majoritairement à montrer des femmes de 50 ans « bien conservées » et sexy (comme Jenifer Lopez ou Halle Berry)

Pour elle, c’était s’enfoncer encore plus dans un dictat de la beauté, de la séduction et du désire qui tourne autour de la jeunesse et de la fermeté (donnant finalement raison au type et je suis d’accord avec elle là-dessus).

Comme Caroline, je suis indignée.

Mais ce qui me choque moi c’est surtout la réduction de la femme à sa seule fonction de beauté et d’objet de désir.

Ça rejoint finalement mon post d’hier à propos de notre rapport à notre apparence physique.

Tout dans la société nous dit que notre valeur réside principalement dans notre désirabilité.

C’est problématique à tellement de niveaux : 1/ Ça fait qu’on va se surinvestir là-dedans. Consacrer une énergie (physique et mentale) folle dans notre apparence physique plutôt que dans des choses plus concrètes, plus profondes, plus intéressantes.

Des hobbies, des centres d’intérêt, des compétences… bref, des choses DURABLES. Qui s’inscrivent en nous dans la durée, qui deviennent partie intégrante de notre personne.

Ce qui m’amène au point 2 : 2/ La beauté c’est éphémère et c’est vacillant.

Hier c’était l’extrême minceur, aujourd’hui ce sont les courbes ultras prononcées, demain ce sera quoi ? On ne sait pas. Et c’est pareil pour les modes de coiffure, maquillages et habillement : On s’investit à fond pour correspondre aux normes de beauté d’une époque (allant jusqu’à la chirurgie esthétique pour certaines) sachant qu’il faudra repartir à zéro dans 15 ans quand la prochaine Kardashian aura de larges épaules et un cul plat (qui sait ?)

Et bien sûr on en vient à l’âge.

L’ultime « éphémérité ».

Quel que soit à quel point tu t’investit, quel que soit à quel point tu es douée pour ça, viendra un moment ou tu auras 40 ans et c’est la première claque (le spectacle de Blanche Gardin sur Netflix à ce propos est super drôle et révélateur, d’ailleurs, je recommande !). Puis viennent les 50 ans, et l’invisibilité.

Quand toute ta vie tu a fonctionné à la beauté, tu t’es sentie bien et épanouie essentiellement grâce à ta beauté, que reste-t-il donc ?

La déprime, le vide.

C’est une des raisons pour lesquelles je refuse de m’emprisonner dans la beauté.

C’est une des raisons pour lesquelles je préfère de très très loin les compliments sur ma personne (et ma personnalité)(et les choses que je FAIS)

In fine, le plus gros problème n’est pas que la société considère les femmes de plus de 40-50 ans comme non désirables.

Le problème c’est que ce soit un jugement 100% basé sur le physique : la personnalité, la culture, la sagesse, l’humour, les compétences, etc. étant enlevés de l’équation.

Et surtout, le problème c’est que ça puisse être une tragédie d’arriver à cet âge si on a oublié pendant 30 ans de développer tout cela (personnalité, culture, sagesse, humour, compétences). Toutes ces choses qui rendent la vie tellement plus agréable, il faut le dire.

Amy Schumer (une comique américaine hyper connue) elle, a choisis de ne pas du tout essayer d’être belle (elle s’en bat les steaks) pour se concentrer sur le reste.

Mais c’est un choix courageux que peu d’entre nous peuvent faire.

J’en reviens finalement à mon point d’hier :

Consacrons une certaine énergie à apprendre à se faire belle une bonne fois pour toutes, puis passons à autre chose \o/

Pour les cheveux, je peux vous aider avec les fiches Routine ALafolie https://coaching.cheveuxnaturelsalafolie.fr/routine-alafolie/

Et pour le reste, n’hésitez pas à faire appel à toute l’aide dont vous avez besoin : ça en vaudra la peine ! 🙂

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