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*Trouver son corps moche, mais l’aimer quand même*

Regarder son corps et le trouver moche, je comprends. C’est normal : il existe UNE norme de beauté correspondant à une société et une époque. Le fait de fluctuer et de s’écarter de cette norme, c’est « normal ».

Défrisage ou assouplissement, même combat (?)

En grandissant, parmi celles qui se défrisaient les cheveux, il y avait la team « assouplissement » et la team « défrisage ».
La team assouplissement insistait toujours beaucoup pour dire « non je ne défrise pas mes cheveux, je fais des assouplissements ». J’ai toujours trouvé que c’était pour se donner un genre, pour se la péter un peu (pourquoi, je ne comprenais pas, puisqu’on mettait tous au final la même crème qui pue et qui brûle sur la tête).

Se vouloir du bien

[…] Et surtout, j’ai kiffé cet échange parce qu’il me confirmait une fois de plus que c’est bien réel : quand on transforme sa chevelure et que l’on change son regard sur ses propres cheveux crépus (non, ils ne sont pas moches, impossibles à gérer et condamnés à être courts) c’est tout naturellement qu’on commence à s’aimer plus (plus d’estime de soi, plus d’amour-propre et donc moins de comportements « destructeurs »).

Est-ce que vous avez peur d’échouer ?

Je crois que c’est une peur très partagée et aujourd’hui je me suis rappelé d’une chose importante : c’est quasiment impossible de faire des choses géniales si on reste paralysé(e) par la peur d’échouer.

Stop aux mauvaises idées transmises

Est-ce que vous savez que pendant la longue période de l’esclavage, la texture crépue de nos cheveux (ainsi que d’autres traits négroïdes comme le nez épaté et les lèvres épiassent) étaient utilisés contre nous ?

Le manifeste ALaFolie – Pourquoi je fais ce que je fais?

Je veux que les femmes noires aiment leurs cheveux et se trouvent belles avec leurs cheveux. Je souhaite que les perruques et tissages soient pour nous avant tout un moyen de fantaisie, pas une option par défaut un mois sur 2 pour « faire une pause ». Je veux que nos cheveux soient pour nous « naturels ». Que les porter soit évident et naturel, que ça coule de source, sans prise de tête.

Dépasser ses blocages

L’idée est la suivante : nous sommes tous habitués à un certain niveau de bonheur et de bien-être (qui vient en général de l’éducation, du milieu dans lequel on a grandi). Et quand on atteint ou dépassé ce niveau de bonheur, on a tendance à s’auto-saboter.

Etre consciente du chemin parcouru

Aujourd’hui, j’ai envie de vous dire de ne pas être trop dure avec vous-même. Commencer à s’occuper de ses cheveux crépus, au naturel, c’est déjà une excellente décision et c’est faire preuve de courage.

Etre soi, briser sa carapace, être un homard.

Me filtrer, me cacher, me déguiser, c’est un réflexe que j’ai acquis très tôt. C’est beaucoup plus simple de rentrer dans le moule. Beaucoup plus simple d’avoir des opinions qui ne font pas de vagues ou de taire ses opinions qui font des vagues.